A Manage, le compte 2019 présente un boni cumulé de 3.980.770 euros et de 1.715.452 à l'exercice propre. La répartition entre les différents postes s'effectue de manière très prudente notamment en matière de personnel. Et ce, pour un montant de non-dépense qui s’élève à 636.000 euros.
Les dépenses de fonctionnement s'élèvent quand à elles à 734.000 euros. La charge de la dette a été régulée avec un report de 380.000 euros sur les emprunts en cours.
Les évolutions de la répartition des sources de financement sont maintenant équilibrées à 50%.
La situation en 2018 correspondait à une part d'emprunt de plus ou moins 75%.
Manage dit être arrivée au terme de nombreux chantiers à l’instar de la Rénovation Urbaine de la Hestre, même topo pour la rue de Bois-d'Haine et de la rue Delval. Le coup d'envoi au 168 rue Ferrer a été donné. De même pour la réfection du dernier tronçon de la rue Canterlot et la démolition du Ressort Routier qui ne serait tarder. Le réaménagement du Parc des Jésuites est quant à lui, en cours de finalisation.
Côté modification budgétaire, à l'ordinaire, l'administration relève un boni de 33.563 euros qui révèle une maitrise des dépenses.
En prélèvement cette année, Manage a inscrit 700.000 euros par deux fois. Un transfert du fond de réserves extraordinaires et ainsi que pour le fond de réserves ordinaires. Cette somme représente un ballon d'oxygène qui leurs permettra d'affronter au mieux l'année qui se profile.
Ici comme ailleurs, la crise devra encore se gérer dans le futur. Les pertes sur l'IPP, les coûts relatifs au Covid, la suppression de la taxe égout, les transferts liés aux besoins des CPAS, l'allégement de la taxe force motrice, la suppression de la taxe de séjour et sur les panneaux publicitaires.
Autre point non négligeable, cette diminution de 216.880 euros attribuée à la Zone de Secours.
Majoration par contre de 150.000 euros de subvention à l’adresse du CPAS.
Côté santé, 117.000 euros de majoration sont liés aux mesures Covid.
A l'extraordinaire, 410.000 euros ont été inscrits afin de prolonger et boucler le parcours Vita ou encore afin de relifter le gazon synthétique du Scailmont.
Barbara Maton