A partir de ce vendredi 25 novembre, le théâtre de La Louvière accueillera, pour trois soirs, une nouvelle création chorégraphiée. Mêlant les codes du théâtre et de la danse, la dernière pièce d’, Landfall, met en scène dix interprètes : comédiens, danseurs et circassiens. Des profils très différents qui ont en commun leur jeunesse et leurs questionnements sur le monde qui les entoure. Rencontre avec la chorégraphe lors de la création du spectacle à La Louvière fin septembre.
Erika Zueneli est danseuse et chorégraphe. Depuis longtemps elle a décidé de laissé tomber la technicité du mouvement chorégraphique pour s’inspirer des gestes singuliers du quotidien. Pour elle tout est danse. Dans cette nouvelle création, Landfall, elle a voulu s’entouré de personnes jeunes, inspirantes, issues de disciplines artistiques différentes pour provoquer la rencontre et l’échange. Erika Zueneli :
« Je n'avais pas forcément besoin d'avoir que des danseurs. Même si moi, je suis une chorégraphe et je travaille à partir du corps et de l'espace. Mais j'ai souvent des équipes mélangées avec d'autres disciplines. Et surtout, pour cette pièce, je cherchais vraiment avant tout des personnes et donc c'était vraiment la rencontre avec eux qui a fait qu'il y a des comédiens, un circassien, des danseurs. »
Sa recherche créative n’est pas basée son un questionnement psychologique, philosophique ou sociétal mais bien sur une recherche partagée de l’espace.
« Je travaille beaucoup à partir de l'espace, dans un espace d'écriture et de d'architecture qui est construit avec nos silhouettes, que ce soit en diagonale, en quatuor, etc. Donc on est partis vraiment là-dessus. On n'a pas vraiment un fil narratif. On ne raconte pas forcément une histoire, mais à travers les portraits singuliers qui finalement apparaissent en filigrane tout le long de la pièce. »
Attachée également à la notion de territoire, Erika Zueneli a ouvert son espace scénique à de jeunes acteurs de La Louvière issus d’ateliers. On ne sait pas si cette intervention artistique aura lieu à l’intérieur ou à l’extérieur du spectacle, la surprise reste entière.
Th. Catteau