Le sport, l’enseignement supérieur, l’aide à la jeunesse font partie des domaines particulièrement impactés par la crise sanitaire. Valérie Glatiny, la ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui a dans ses compétences ces matières, était précisément à Braine-le-Comte ce mardi matin pour rencontrer des acteurs de terrain à propos de leur gestion de la crise.
L’aide à jeunesse fait partie des secteurs qui malgré la crise sanitaire ont poursuivi leurs missions tant bien que mal. La ministre a rencontré la direction de « La Casa ». Cette institution héberge 15 jeunes en difficulté. Parmi les problèmes dus au covid : les éducateurs malades, la présence 24h/24 de jeunes qui ne pouvaient plus aller à l’école et la nécessité de maintenir les relations avec les parents.
« Ca a été très difficile à mettre en place », explique Vincianne Pontus, la directrice de « La Casa ». « On a utilisé le système D. On a utilisé une tente, puis mon bureau. C’est comme ça qu’on a pu renouer le contact entre les parents et les enfants ».
Outre le Centre sportif, Valérie Glatiny a visité la Maison des Jeunes. En vue d’une reprise complète des activités, il faut attirer les jeunes qui ont disparu des radars. Trois millions ont été débloqués par la Fédération qui lance un appel à projets spécifiques de reprise.
« Le but, précise la ministre Glatiny, est de recréer du lien, aller chercher ces jeunes qu’on a peut-être perdus ».
Titulaire également du portefeuille de l’Enseignement supérieur, la ministre a terminé sa matinée brainoise à la Helha. La haute école de Louvain en Hainaut accueille sur 15 implantations 10.300 étudiants dont 500 à Braine-le-Comte. Les conséquences du covid étaient aussi à l’ordre du jour. Beaucoup d’étudiants ont perdu leur job et/ou se sont retrouvés isolés.
« Et donc on a mis en place des mesures de soutiens financier et psychologique. Nous avons engagé deux psychologues et deux conseillers en orientation », détaille Philippe Declercq, le directeur-président de la HELHa.
La Helha a reçu 250.000 euros d’aide de la Fédération pour 2021. L’effort financier sera poursuivi, promet la ministre ».
« On a déjà prévu de renforcer les subsides sociaux pour des aides très concrètes comme le paiement du loyer d’un kot ou des aides alimentaires. Il est indispensable de lutter contre la précarisation qui s’est accru en raison de la crise sanitaire ».
Tous les acteurs espèrent que la rentrée 2021 se fera à 100% en présentiel. Un programme de testing sera, éventuellement, mis en place pour que se rétablisse l’indispensable contact direct avec les profs et entre étudiants.
E. Verhelle