Un nouveau réseau d’entrepreneuses et d’entrepreneurs s’est créé à Braine le comte. On pourrait se dire : encore un réseau d’entrepreneurs ? Oui et non… car le dynamisme qui présidait au lancement d’Happy up a d’emblée attiré beaucoup de candidats et la soirée de vendredi a semble-t-il tenu ses promesses. Nathalie Roland, Didier Devos.
Organisation – Energie – Imagination, ces mots viennent naturellement à l’esprit lorsqu’on a assisté à la naissance de Happy Up, le réseau d’entrepreneurs brainois. Ajoutons encore ENTHOUSIASME car la fondatrice n’en manque pas. Cette ingénieure commerciale de formation, consultante, communicante, coach, conceptrice était comme un poisson dans l’eau à la tête du nouveau réseau qu’elle a lancé en un mois seulement. Autour d’elle, 6 collaborateurs, issus surtout du monde de la création et un expert comptable.
«Après la crise, je sentais une certaine solitude, il y avait beaucoup de gens qui venaient à moi. Je me suis dit : là, il y a quelque chose à faire.»
Parmi les 50 participants à la soirée, beaucoup de Brainois mais aussi des Sonégiens, des Ecaussinnois, certains venaient même de Rebecq, Nivelles, Namur et Bruxelles. Les réseaux sociaux avaient pris le relais des invitations directes. Les participants étaient invités à passer d’une table à l’autre selon un protocole précisément minuté.
«On a organisé des tables tournantes, ils sont avec une carte, elle donne l’impulsion pour parler d’eux et pas simplement se présenter comme d’habitude. »
La réception était prise en charge par une grossiste en vin qui ne voulait pas néanmoins parler de sponsoring.
« On est dans un grand village, une petite ville et on se rend compte qu’il y a plein de pépites. »
« On travaille beaucoup à la maison, il est important pour moi de retrouver les liens que j’avais en tant qu’employée. Participer à cet événement permet d’échanger nos doutes, mais aussi nos moments de bonheur et nos petites victoires. »
On ne pouvait que remarquer, à la fois dans le comité fondateur mais aussi parmi les participants, la présence d’une majorité de femmes. Des entrepreneuses avides de contacts et de mouvement certainement.
N. Roland