Le climat particulièrement sec de ces dernières semaines pourrait se traduire par d'importantes pertes pour les agriculteurs. Des exploitants agricoles qui ont la possibilité de se tourner vers leur commune pour introduire un procès verbal de constat de dégâts. C'est le cas à Braine-le-Comte où une procédure est ouverte, jusqu'au 6 septembre, en vue d'obtenir le soutien de la Wallonie.
Les paysages jaunis de nos campagnes en sont le témoignage le plus flagrant. L'absence de précipitations occasionne des dégats dans les cultures et, avec eux, des pertes financières conséquentes pour les agriculteurs. Face à ces conditions climatiques, tout exploitant affecté peut en informer la commune qui abrite ses terres, via un formulaire standard, comme ici à Braine-le-Comte. S'enclenche alors une procédure régionale en vue d'un éventuel dédommagement, que nous explique Léandre Huart, Echevin de l'Agriculture..
"À partir du moment où un agriculteur qui cultive une terre sur le territoire brainois nous interpelle, suite à un dégât lié à des conditions météorologiques peu favorables, la commune se doit d'enclencher ce mécanisme. Et, il y a dix jours, nous avons été interpellés par un agriculteur qui a été impacté. Nous avons donc enclenché cette procédure."
Une procédure qui était autrefois exceptionnelle mais qui est devenue monnaie courante depuis quelques années. Les épisodes de sécheresse, d'orages et d'inondations se succédant à un rythme plus soutenu. Le travail des commissions dégâts aux cultures ne manque donc pas.
"Chaque commune a sa propre commission dégâts aux cultures. Elle y est représentée par l'Echevin de l'Agriculture ou le Bourgmestre. Mais aussi un représentant des agriculteurs locaux, un expert agricole et un représentant de la Région wallonne. Nous allons nous réunit le 13 septembre et passer en revue l'ensemble des constats reçus, qui doivent être rendus pour le 6 septembre", précise Léandre Huart.
Dûment complétés, les procès verbaux seront ensuite transmis à la Région wallonne qui prendra la décision finale quant à l'indemnité accordée à chaque agriculteur. Des mécanismes qui demandent du temps. En moyenne, deux années sont nécessaires avant de percevoir l'aide octroyée.
N. Elet