Le travail a repris à la ferme de la Verdinie et il va se poursuivre durant plusieurs samedis au cours des prochaines semaines. Tout le monde peut aider à l'entretien de cet espace vert situé à Bois-d'Haine et où sont également organisés des visites et des stages pour les enfants. Le site est entretenu par la section locale des Cercles naturalistes de Belgique qui entend y favoriser la biodiversité.
Au bout de cette allée, c'est un petit coin de nature qui nous attend. Nous sommes à Bois-d'Haine, où la ferme de la Verdinie fait l'objet d'une attention particulière depuis maintenant douze ans. Nous y retrouvons Philippe, brouette à la main. Aujourd'hui, il va s'attaquer à la taille et à l'élagage des saules et des charmes. Le site sur lequel ils se trouvent fait un peu plus d'un hectare. Un site qui, en douze ans, a changé de vocation.
"Pendant de nombreuses années, j'ai élevé des animaux sur ce site, se souvient Philippe Monterrubio, Président de la section La Verdinie des Cercles des Naturalistes de Belgique. On produisait 80% de notre alimentation. Et ensuite, j'ai décidé de favoriser la diversité en amenant de plus en plus d'arbres."
Là où régnaient au départ quelques saules têtards, des peupliers et des frênes, on dénombre aujourd'hui une quarantaine de variétés d'arbres et arbustes indigènes. Des haies, un verger et une mare ont notamment été aménagés. Le travail ne manque pas, même en hiver, pour entretenir le site afin d'y favoriser le développement de la biodiversité.
"L'hiver, on procède notamment à l'élagage et à la plantation d'arbres. Cela demande pas mal de travail. Et plus la superficie est grande et plus il y a de végétaux à gérer, plus il y a de travail."
Toute aide est la bienvenue afin de préserver le site. Des journées de gestion sont régulièrement organisées. Car ici, on regrette, en prenant l'exemple du projet de zoning de Manage Nord, que la nature soit souvent sacrifiée au bénéfice du béton.