Il y a quelques jours, nous évoquions les difficultés rencontrées par les écoles et leurs craintes face à l'augmentation du taux d'absence causé par le variant Omicron. Au collège de Bonne-Espérance, où nous nous étions rendus, cette crainte s'est concrétisée ce mardi. L'établissement a en effet fermé ses portes, jusque lundi prochain inclus, sur recommandation de l'Aviq.
La situation, déjà tendue la semaine dernière, s'est rapidement dégradée au collège de Bonne-Espérance. Au point de prendre la décision de fermer l'établissement scolaire tant en primaire qu'en secondaire.
« En l'espace de quelques jours, on a doublé les absences chez nos élèves. Cela a également augmenté chez le personnel encadrant. Vu la situation de l’école, l’AVIQ a décidé de fermer l'école pendant cinq jours, au moins, et de mettre l'ensemble du corps professoral et les élèves en quarantaine » explique Nicolas Mairesse, professeur attaché à la direction.
Avec 25% des élèves absents dans le secondaire, la moitié des classes du primaire fermées et incomplètes pour les autres, 20% du corps professoral et du personnel encadrant sur le carreau, le choix de fermer l'école jusque lundi prochain inclus était devenu inévitable.
« Ça devenait une garderie. De plus, les enseignants ne pouvaient pas continuer les cours avec les quelques élèves présents, sans mettre en défaut les élèves qui étaient chez eux parce que contaminés ou en quarantaine. »
Le collège de Bonne-espérance n'est pas la seule école à faire les frais du variant Omicron. D'autres établissements scolaires de la région sont également concernés.
« Avant de prendre la décision, nous avions contacté les autres écoles de la région pour savoir quelle était leur situation. La situation est aussi très tendue, mais aucune école n'était dans notre particularité de devoir garder les élèves tout le temps et d’avoir autant de personnel encadrant absent. »
Deux semaines après la rentrée des classes de janvier, voilà donc une nouvelle embuche sur le parcours scolaire. La direction espère que cette nouvelle pause forcée, dans l'apprentissage, sera la dernière.
« On espère que ça va se calmer, en tout cas assez rapidement, pour qu'on puisse se conserver les apprentissages de manière correcte le plus longtemps possible.
Un état des lieux est programmé lundi prochain. Il devra déterminer si l'école est en mesure ou non d'accueillir les élèves dès mardi.
N. Elet