Depuis plusieurs années, la commune de Seneffe participe activement à la semaine de la mobilité. Cette année encore, elle a programmé diverses initiatives dans ce cadre. Samedi, un village de la mobilité a été installé à proximité du Ravel. Objectif : sensibiliser les visiteurs à la mobilité douce et prodiguer quelques conseils bien utiles.
Si la semaine de la mobilité s'adresse à tous les usagers de la route avec, notamment, des messages de bonne pratique adressés aux automobilistes,
la promotion de la mobilité douce, sous ses formes multiples, était au centre des attentions du village dressé à Seneffe.
"La mobilité douce ça passe par le roller, le skate, la trottinette et tout ce qui est électrique. Ça aide pour les longues distances. C'est une alternative aux autres moyens de locomotion. C'est fun, pratique et ça ne fait pas de bruit." explique Serge Werdefroy, responsable d'une boutique spécialisée en mobilité alternative et électrique.
Bien que généralement peu couteux à l'usage, le prix d'un vélo neuf peu représenter un frein à l'achat. Une bourse aux vélos d'occasion, en bon état, était donc également proposée aux visiteurs.
Et pour assurer l'entretien de son vélo à moindre coût, pourquoi ne pas effectuer soi-même les petites réparations ? Le Gracq organisait des ateliers à cet effet.
"Pour les vélos électriques, il vaut mieux passer par un professionnel. Pour les vélos traditionnels, par contre, on trouve facilement de l'outillage et des pièces. Réparer une crevaison, régler les freins, faire la pression des pneus, tout le monde devrait pouvoir le faire.", selon Philippe De Troy, responsable de la section locale du Gracq.
Dernier conseil prodigué par le village de la mobilité. Il est toujours recommandé de faire graver son numéro de registre national sur le cadre de son vélo. Un moyen de prévention efficace, semble-t-il, contre le vol et bien utile pour identifier le propriétaire d'un vélo retrouvé.
N. Elet