La brasserie Saint-Feuillien au Roeulx a présenté à la presse ses investissements en matière de réduction de consommation d'énergie. Après plus d’une année de travaux, la brasserie est opérationnelle depuis le printemps dernier et beaucoup plus verte.
C’est ainsi par exemple qu’un tiers de son électricité est produite par plus de 1000 panneaux photovoltaïques.
Sur les toits des bâtiments de stockage et de productions : 3000 m² de panneaux photovoltaiques. Engie en a placés 1098. Ils produisent l’équivalent de la consommation de 134 familles et couvrent un tiers des besoins en électricité de la brasserie.
« Cette installation solaire couvre 33 % de la consommation de Saint-Feuillen. Mais, précise Charlotte Barthélémy, cheffe de projet chez Engie, de la production d’électricité en elle-même, 74 % seront utilisés par la brasserie. Et du coup, l'électricité restante sera injectée sur le réseau. »
La quatrième et la cinquième génération de brasseurs avaient invité la presse à découvrir la nouvelle brasserie qui a demandé un investissement de 21 millions d’euros. Mais par le biais du tiers investisseurs, la famille Friart n’est pas encore propriétaire des panneaux.
« Engie le propose à ses clients qui ne peuvent ou qui ne veulent pas investir dans des installations photovoltaïques, parce que, par exemple, Saint-Feuillen voulaient investir pour développer leur nouvelle ligne d'embouteillage ou leur nouvelle ligne de brassage, poursuit Charlotte Barthélémy. Engie leur propose de bénéficier d'une installation photovoltaïque en finançant l'installation, en la gérant aussi pendant 10 ans dans le cas de Saint-Feuillen. Pendant dix ans, Saint-Feuillen devra une redevance à Engie sous forme d'une sorte de location. Et au bout de ces dix ans, Saint-Feuillen est propriétaire de l'installation. »
La mise en bouteille de la production, autrefois confiée à un sous-traitant, a été rapatriée au Roeulx, ce qui représentera par an 300 poids lourds en moins sur les routes.
Une station d’épuration a également été construite sur le site. L’eau rejetée est « quasi potable », assure Ann Friart, directrice de la chaîne de production.
«Effectivement, au niveau de l'industrie brassicole, il y a une utilisation d'eau qui est assez importante et donc des rejets qui sont aussi assez importants. Au niveau de ce site, il n'y a pas de connexion à l'égouttage communal, donc on rejette en eau de surface et dès lors, il est très important d'avoir une eau la plus claire possible, la plus épurée possible. Donc on a une station d'épuration, on a des normes assez strictes à respecter et notre station nous permet d'atteindre ces normes. »
A très long terme, le traitement de l’eau lui permettrait même d’être intégrée dans le processus de production.
Autre source d’économie en CO², la récupération de l’eau de refroidissement du brassage.
« Cela se fait via un échangeur de chaleur. On a d'une part de l'eau froide et d'autre part la bière qui a une température proche de 100 degrés. Et au niveau de cet échangeur, la chaleur de la bière va être transférée vers l'eau froide, la chauffant et refroidissant ainsi le produit. Et cette eau chaude est ensuite stockée et réutilisée dans les brassins futurs, détaille Ann Friart.
Les brasseurs rhodiens ne cachaient pas leur fierté de produire plus localement, plus écologiquement des bières qui, brunes ou blondes, sont plus vertes.
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