Le futur recyparc ne se fera peut-être pas à l’endroit projeté. Lors d’une interpellation citoyenne au Conseil communal ce lundi soir, le Collège a annoncé qu’investir dans un nouveau recyparc n’est peut-être plus opportun.
Le projet de nouveau recyparc derrière un magasin de bricolage le long de la nationale 6 a déjà fait couler beaucoup d’encre. Notamment pendant l’enquête publique qui s’est clôturée au début du mois. 370 réclamations ont été déposées. Ce lundi, au conseil communal, le dossier a fait l’objet d’une interpellation citoyenne.
Les opposants dénoncent principalement un problème de mobilité. Son accès se ferait par une voirie à créer, parallèle au futur Ravel et débouchant sur la nationale Mons-Bruxelles.
Delphine Renard, une riveraine : « La N6 est présentée comme une voire d’accès pratique. Mais elle est surchargée et il y a un carrefour avec le futur Ravel, un carrefour sensible avec des usagers faibles. »
Autre grief, la cohabitation du recyparc avec l’extension, toujours à l’état de projet, du stade de football.
Les riverains relèvent aussi le coût de la nouvelle voirie (700.000 euros) alors que l’accès au stade pourrait se faire en aménageant un chemin déjà existant pour trois fois moins.
Dans sa réponse à l’interpellation, au nom du Collège l’Echevin de l’Urbanisme reconnaissait de de nombreuses remarques sont fondées et que la mobilité devra faire l’objet d’une étude approfondie. Mais surtout, il déclare que de nombreuses conditions devront être réunies pour que le recyparc se fasse à cet endroit.
« On a constaté lors des réunions de travail avec le bourgmestre, l’intercommunale InBW et la région wallonne que la stratégie de collecte des déchets et des recyparcs semble évoluer de manière différente qu’actuellement. On se pose beaucoup de question quant au déménagement potentiel du recyparc », explique l’Echevin de l’Urbanisme, Léandre Huart.
L’échevin ajoute, nous citons, qu’investir dans un nouveau recyparc en cette période de réflexion ne s’avère peut-être plus opportun.
« Il n’est pas impossible », précise l’Echevin, « que nous demandions une prolongation du recyparc actuel, le temps d’étudier différents scénarios. »
Au grand dam de ses riverains, ce recyparc pourrait donc rester en service au-delà du mois de juin, terme de son permis d’exploiter.
E. Verhelle