Cela représente 1/3 de la fréquentation annuelle du Musée du Carnaval et du Masque. Les sorties scolaires sont toujours beaucoup plus nombreuses, en cette période carnavalesque. Ateliers, découverte du folklore de notre région et d’ailleurs, voilà de quoi les occuper durant quelques heures. Ce mardi, nous avons suivi les élèves de l’école Saint-Géry de Marche-lez-Ecaussinnes. Une journée au terme de laquelle, ils sont repartis la tête remplie d’informations et de souvenirs.
Ici, le carnaval de Binche, c’est presque toute l’année, alors pourquoi attendre les jours gras pour réentendre ces sons et redécouvrir ces costumes propres à notre folklore? L’impatience des enfants explique entre autres leur présence massive, quelques semaines avant les festivités. La moyenne est de 5000 élèves qui se croisent de janvier à mars. Une période toujours un peu plus soutenue pour le Musée du Carnaval et du Masque.
"La plupart des écoles prennent la visite du musée et un atelier, donc ils commencent souvent par la visite guidée pour découvrir les lieux soit axé sur le carnaval de Binche, soit les masques du monde et après, ils font une activité." Louise Pitot, responsable du service pédagogique.
Mais comment expliquer le carnaval aux enfants ? Il suffit juste de s’adapter à l’âge! Dans cette pièce, des petits qui pour la plupart, se trouvaient en terrain inconnu alors on s’aide d'objets pour les aider à comprendre.
Le carnaval qui sera également abordé en classe.
"Il y a des gilles qui viendront en classe lors du carnaval d’Ecaussinnes, un tambour également pour nous faire découvrir cette musique, très emblématique et nous allons créer un costume pour aller au carnaval" Laetitia Colson, institutrice maternelle à Ecaussinnes.
Place aux ateliers, ils sont au nombre de 7. En fonction de l’âge. Si les tout-petits ont droit à de la lecture vivante, les plus grands réalisent des petites marottes et des masques.
"En Europe, vous retrouvez cette tradition masquée et on trouve beaucoup de masques qui représentent un diable, c’est pour cela que nous faisons des diables" nous explique Giuseppina Caci du service pédagogique.
De la musique, des oranges, des ingrédients auxquels ils goûteront à nouveau dans quelques semaines, ils sont fin prêts, il n’y a plus qu’à!